Connu depuis le XIXe siècle pour les salles balnéaires du bâtiment résidentiel, l’existence de cet établissement a pris une importance particulière lorsqu’à 250 m de là, une fouille préventive de l’Inrap révèle en 2002 l’inhumation d’une chefferie mérovingienne de la première moitié du VIe siècle. L’hypothèse d’une filiation entre les deux lieux de pouvoir est alors soulevée, d’autant plus que l’établissement antique est réputé de longue date pour son occupation particulièrement soutenue durant l’Antiquité tardive.
Aujourd’hui, l’occupation archéologique autour des « Crassées » est documentée sur près de 30 hectares grâce aux diagnostics et fouilles archéologiques préventifs qui se sont déroulés dans les années 1990-2000. Ils montrent qu’outre les vestiges associés aux élites antique et médiévale, le secteur abrite une population rurale médiévale groupée en deux hameaux et une nécropole, dont l’organisation spatiale est manifestement héritée de celle du domaine antique. Tout porte donc à croire que l’exploitation des lieux au Haut Moyen âge n’est pas une réinvention soudaine après une désertion progressive, comme cela est de plus en plus suspecté dans d’autres régions.
L’exploration de l’établissement antique est donc une occasion exceptionnelle d’étudier les modalités de ces transformations qui mènent d’un domaine antique à une chefferie mérovingienne. Le grand intérêt de ce projet réside dans la large fenêtre d’observation archéologique disponible, qui permet désormais de raisonner à l’échelle d’un terroir et non plus d’un « site archéologique ». Pour cette raison, une fouille est menée conjointement sur la nécropole médiévale, à moins de 100 m de la résidence antique, par Stéphanie Desbrosse-Degobertière (Inrap).
La campagne de 2013 s’attache à fouiller le secteur du bâtiment résidentiel accolé aux salles balnéaires, dont l’étude et l’enregistrement ont eu lieu en 2012. L’objectif est de caractériser les différentes phases architecturales jusqu’à leurs abandons ou leurs transformations en une forme propre au Moyen âge.
Dates de la campagne 2013 : du lundi 10 juin au vendredi 05 juillet 2013 (4 semaines).
Hébergement : pension complète assurée sur place, dans la cantine et l’internat du collège de l’ESTIC de Saint-Dizier (chambres doubles non mixtes).
Assurance : adhésion pour 38 euros à la Société Archéologique Champenoise (bulletin fourni par Raphaël Durost lors de la confirmation de la participation).
Obligations des candidats : être âgé d’au moins 18 ans, doté du permis B, et disponible les quatre semaines.
Fouilles archéologiques: appel à candidatures
La deuxième campagne de fouilles archéologiques programmées sur le site des « Crassées », en contrebas du rond-point du Chêne Saint-Amand à Saint-Dizier, aura lieu du lundi 10 juin au vendredi 5 juillet 2013.
Connu depuis le XIXe siècle pour les salles balnéaires du bâtiment résidentiel, l’existence de cet établissement a pris une importance particulière lorsqu’à 250 m de là, une fouille préventive de l’Inrap révèle en 2002 l’inhumation d’une chefferie mérovingienne de la première moitié du VIe siècle. L’hypothèse d’une filiation entre les deux lieux de pouvoir est alors soulevée, d’autant plus que l’établissement antique est réputé de longue date pour son occupation particulièrement soutenue durant l’Antiquité tardive.
Aujourd’hui, l’occupation archéologique autour des « Crassées » est documentée sur près de 30 hectares grâce aux diagnostics et fouilles archéologiques préventifs qui se sont déroulés dans les années 1990-2000. Ils montrent qu’outre les vestiges associés aux élites antique et médiévale, le secteur abrite une population rurale médiévale groupée en deux hameaux et une nécropole, dont l’organisation spatiale est manifestement héritée de celle du domaine antique. Tout porte donc à croire que l’exploitation des lieux au Haut Moyen âge n’est pas une réinvention soudaine après une désertion progressive, comme cela est de plus en plus suspecté dans d’autres régions.
L’exploration de l’établissement antique est donc une occasion exceptionnelle d’étudier les modalités de ces transformations qui mènent d’un domaine antique à une chefferie mérovingienne. Le grand intérêt de ce projet réside dans la large fenêtre d’observation archéologique disponible, qui permet désormais de raisonner à l’échelle d’un terroir et non plus d’un « site archéologique ». Pour cette raison, une fouille est menée conjointement sur la nécropole médiévale, à moins de 100 m de la résidence antique, par Stéphanie Desbrosse-Degobertière (Inrap).
La campagne de 2013 s’attache à fouiller le secteur du bâtiment résidentiel accolé aux salles balnéaires, dont l’étude et l’enregistrement ont eu lieu en 2012. L’objectif est de caractériser les différentes phases architecturales jusqu’à leurs abandons ou leurs transformations en une forme propre au Moyen âge.
Dates de la campagne 2013 : du lundi 10 juin au vendredi 05 juillet 2013 (4 semaines).
Hébergement : pension complète assurée sur place, dans la cantine et l’internat du collège de l’ESTIC de Saint-Dizier (chambres doubles non mixtes).
Assurance : adhésion pour 38 euros à la Société Archéologique Champenoise (bulletin fourni par Raphaël Durost lors de la confirmation de la participation).
Obligations des candidats : être âgé d’au moins 18 ans, doté du permis B, et disponible les quatre semaines.
Connu depuis le XIXe siècle pour les salles balnéaires du bâtiment résidentiel, l’existence de cet établissement a pris une importance particulière lorsqu’à 250 m de là, une fouille préventive de l’Inrap révèle en 2002 l’inhumation d’une chefferie mérovingienne de la première moitié du VIe siècle. L’hypothèse d’une filiation entre les deux lieux de pouvoir est alors soulevée, d’autant plus que l’établissement antique est réputé de longue date pour son occupation particulièrement soutenue durant l’Antiquité tardive.
Aujourd’hui, l’occupation archéologique autour des « Crassées » est documentée sur près de 30 hectares grâce aux diagnostics et fouilles archéologiques préventifs qui se sont déroulés dans les années 1990-2000. Ils montrent qu’outre les vestiges associés aux élites antique et médiévale, le secteur abrite une population rurale médiévale groupée en deux hameaux et une nécropole, dont l’organisation spatiale est manifestement héritée de celle du domaine antique. Tout porte donc à croire que l’exploitation des lieux au Haut Moyen âge n’est pas une réinvention soudaine après une désertion progressive, comme cela est de plus en plus suspecté dans d’autres régions.
L’exploration de l’établissement antique est donc une occasion exceptionnelle d’étudier les modalités de ces transformations qui mènent d’un domaine antique à une chefferie mérovingienne. Le grand intérêt de ce projet réside dans la large fenêtre d’observation archéologique disponible, qui permet désormais de raisonner à l’échelle d’un terroir et non plus d’un « site archéologique ». Pour cette raison, une fouille est menée conjointement sur la nécropole médiévale, à moins de 100 m de la résidence antique, par Stéphanie Desbrosse-Degobertière (Inrap).
La campagne de 2013 s’attache à fouiller le secteur du bâtiment résidentiel accolé aux salles balnéaires, dont l’étude et l’enregistrement ont eu lieu en 2012. L’objectif est de caractériser les différentes phases architecturales jusqu’à leurs abandons ou leurs transformations en une forme propre au Moyen âge.
Dates de la campagne 2013 : du lundi 10 juin au vendredi 05 juillet 2013 (4 semaines).
Hébergement : pension complète assurée sur place, dans la cantine et l’internat du collège de l’ESTIC de Saint-Dizier (chambres doubles non mixtes).
Assurance : adhésion pour 38 euros à la Société Archéologique Champenoise (bulletin fourni par Raphaël Durost lors de la confirmation de la participation).
Obligations des candidats : être âgé d’au moins 18 ans, doté du permis B, et disponible les quatre semaines.